Les Jolies Choses

 

Ceci n'est pas une wishlist de Noël, mais la découverte d'une jolie boutique en ligne appelée Linen & Milk. Et juste pour le plaisir, j'ai sélectionné quatre jolies petites choses qui me font sourire.

En vérité, au début, j'avais plus d'une dizaine d'articles listés en favoris. Puis je me suis rendue compte que la plupart d'entre eux n'était que des reflets de ce que je pouvais voir sur les autres blogs.

Comme une sélection conditionnée. Influencée malgré moi au rythme de mes lectures 2.0 quotidiennes. Je me suis donc amusée à réduire ce nombre en répondant à cette question : 

Quels sont les objets qui me plaisent vraiment?

Voilà comment passer de 10 à 4 :-)

Comme au Cinéma #4

Voici donc la suite de Before Sunrise don je vous ai parlé ici. Céline et Jesse se retrouvent 9 ans plus tard à Paris. Le temps de quelques heures, ils vont retrouver la complicité qui s'était liée à Vienne, se raconter leurs vies, leurs espoirs, leurs tristesses. Ce film est tout simplement un vrai bijou. Revoir cette douce complicité entre les deux personnages, retrouver leurs mimiques mais aussi découvrir leurs évolutions... Un pur moment de bonheur. Et la fin... Sans vous spoiler la chose, j'admire sa délicatesse. Oui, ce filme est délicat d'un bout à l'autre. Je ne peux que vous encourager à le regarder tellement j'en suis ressortie enchantée.




C'est l'histoire de quatre enfants surnommés December boys à cause de leur mois de naissance. Orphelins, ils rêvent de trouver une famille qui les adoptera. Envoyés en vacances à la mer dans une famille d'accueil, ils rencontrent leurs voisins qui cherchent justement à adopter. Oui mais un seul enfant sera l'heureux élu. Malgré le fort lien fraternel qui les unis, trois des quatre orphelins entre en compétition pour s'attirer chacun, les faveurs du couple. De son côté, le plus âgé (Daniel Radcliffe) fait la découverte du sentiment amoureux. J'ai bien aimé le film mais n'ai pas pu apprécier l'histoire à sa juste valeur du fait de l'accent à couper au couteau qui mange la moitié des mots! (non, je n'avais pas les sous-titres) Cependant l'histoire est très intéressante et le lien qui unit les December boys est touchant. Mention spéciale à Daniel Radcliffe, troublant de justesse dans son rôle. Il m'a beaucoup émue.


La famille Jones (titre français du film) s'installe dans une ville américaine, au coeur d'un quartier résidentiel friqué. Kate, Steve, Jill et Nick forment la famille parfaite avec une vie de rêve que tous leurs nouveaux voisins n'ont de cesse de copier. Et ça tombe bien car les Jones ne sont pas une famille, mais des employés d'un société de marketing dont le but est de faire acheter aux gens qu'ils côtoient les mêmes affaires que celles qu'ils possèdent, cela allant de la tondeuse à gazon à la crème anti-rides. Voilà un film qui ne casse pas trois pattes à un canard, mais dont le thème m'a beaucoup tentée. J'étais très curieuse de voir ce concept de fausse famille marketée en action. Bon, qu'on se mette d'accord, l'histoire n'est pas mémorable, mais en bon public que je suis, j'ai passé un moment sympathique. Pas plus.

S'il y a bien un film où l'omniprésence de sexe ne fait pas du tout porno mais est au contraire super drôle et nécessaire, c'est celui-ci. On en vient même à réfléchir avec quel pote est-ce qu'on pourrait bien mettre en place ce système nous aussi, tellement ça a l'air d'être l'éclate. Et puis, Mila Kunis et Justin Timberlake sont parfaits. Je découvre ce dernier entant qu'acteur, et je suis agréablement surprise. Il est très à l'aise, drôle, juste, attachant. Pas mièvre pour un sous et ce jusqu'à la fin, c'est un excellent film bien distrayant. Il ne me reste donc plus qu'à regarder (enfin) The Social Network pour voir notre chanteur dans un autre registre, puis par la suite Time Out, film dans lequel il joue aux côtés d'Amanda Seyfried.

À l'instar du film Toast, Away We Go me laisse perplexe. Pourtant, j'ai bien aimé l'idée que des parents en devenir réalisent au gré de leurs rencontrent avec des parents établis, à quel point la vie qu'ils mènent et l'amour qu'ils se portent sont ce qui leur permettra de fonder le foyer qu'ils désirent. Le message délivré ici est que chaque personne appréhende la vie selon sa propre sensibilité ainsi qu'en composant avec les aléas qui jalonnent une existence. Voilà donc un beau message. Pourquoi être perplexe, alors? J'avoue ne pas trop savoir, mais je pense que c'est le scénario en lui-même qui ne pas plu. Voir toutes ces familles avec leurs problèmes, leurs façons si "spéciales" d'élever leurs enfants... J'ai été plus mal à l'aise que remplie d'espoir à la fin du film. Vraiment dommage.



Photos venant de Google Images

Jupe ou jean?

Il y a un an jour pour jour, je postais cette photo pour la journée de la jupe.
Cette année, je ne recommence pas.
C'est que je trouve ça un peu énervant finalement d'en arriver à devoir faire une journée spécifique pour pouvoir porter une jupe, tout en voulant faire passer ce délicat message qui transpire la poésie :

Ce n'est pas parce qu'un femme est en jupe que c'est une pute et qu'elle est soumise.

Personnellement, j'enfile une jupe quand je le sens. Or ce n'est pas quand il fait un froid glacial dehors que je vais sortir les gambettes à l'air, à peine réchauffées par une paire de leggings. Pourquoi ne pas avoir établi cette journée par un beau jour d'été?
Et puis, je n'ai absolument pas l'impression d'être dévisagée comme une pute soumise quand je décide de mettre une robe.
Je crois au contraire que c'est justement quand on veut faire passer ce message que l'on peut susciter des regards dérangeants.

Par contre, l'année dernière, moment de cette photo donc, je me sentais bien dans ma robe en dentelle. Cette idée de journée en jupe m'amusait et j'y ai donc naturellement contribué. Sans me sentir forcée, sans arrière pensée féministe, juste comme ça.

Mais cette fois ci, je ne suis pas dans la même disposition d'esprit et je me sens parfaitement bien dans mon pantalon. Et franchement, c'est tout ce qui m'importe.

En Douceurs ♡

                                                          Et puis aussi...

* Le petit coeur bleu et la déco "Miam-Miam" viennent du blog de May :)

L'instant Mode

Comme au Cinéma #3

Un bien joli film que cette histoire tendre et touchante entre Juli, Bryce et...un arbre. La scène se déroule dans les délicieuses années 60 (décidément, je crois que j'aime beaucoup cette période) et est à la fois légère, drôle, coquette mais aussi pleine de bon sens et de poésie. J'ai trouvé vraiment intéressante l'idée de filmer les scènes selon les points de vues des deux protagonistes. Une première fois selon Bryce, puis la même scène vécue selon Juli.
Mention spéciale aux vocalises impressionnantes des deux frères de cette dernière :-)

DVD très aimablement prêté par Simon, effaré d'apprendre que je n'ai pas vu ce film ;-) Lacune effacée et me voilà enchantée par le petite Mei et sa soeur Satsuki qui emménagent avec leur père dans une maison que l'on dit hantée. J'ai souri en retrouvant dans la grand-mère les traits de Yubaba la sorcière, qui apparaîtra quelques 13 années plus tard dans Le Voyage De Chihiro. Idem pour les noiraudes, ces petites boules de suie qui seront les gardiennes des vêtements de Chihiro. Cependant, je continue de préférer à Totoro le magnifique Princesse Mononoké et le merveilleux Voyage de Chihiro. Moins enfantins, plus profonds et incroyablement poignants.

Voici une jolie comédie romantique avec l'excellente Amanda Seyfried qui joue Sophie, une jeune écrivain fiancée à un chef italien. En lune de miel à Vérone, Sophie va intégrer le groupe des "Secrétaires de Juliette", des femmes qui répondent aux lettres laissées par des touristes faisant état de peines de coeur. Touchée par la lettre de Claire, Sophie va tout faire pour qu'elle retrouve son Lorenzo, italien rencontré 50 ans plus tôt. Et c'est accompagnées de Charlie, petit-fils de Claire, que les 2 femmes entament un périple italien à la recherche de l'amour. J'ai bien aimé cette histoire très légère, entendre l'accent londonien que j'aime tant et les paysages magnifiques. Quoique certains moment soient un peu clichés (Vérone, l'amour, Roméo et Juliette, le balcon, toussa toussa...), ce film est très agréable à regarder.

Une bonne vieille daube comme il est rare d'en trouver. J'ai tenu 13 minutes et 43 secondes. Et puis, quand je me suis rendue compte que mon esprit envisageait l'utilisation d'une corde à noeud coulant, je me suis dit qu'il était temps d'arrêter là. Parce que oui, on se fait aussi chier que les deux personnages sur la photo. Voilà, voilà.

Que dire? L'aventure que vit Thomas, dessinateur de BD et père de famille, est tout simplement époustouflante. Un mauvais train, une gare, un cimetière, un papillon et le voilà de retour dans la peau de ses 14 ans pour changer sa vie. "Adaptation lumineuse du manga culte de Jirô Taniguchi, Quartier Lointain nous plonge au coeur d'un voyage dans le temps poétique et émouvant, dont la sensibilité et l'onirisme doivent autant aux excellents comédiens (...) qu'à la partition originale du groupe français mondialement connu, Air. Une belle fresque touchante et sensible, un grand moment de cinéma." Tout est dit. Je ne peux que vivement vous conseiller ce film.





Les images viennent de Google Images

Birdy

Birdy, People Help The People

Cette chanson passe en boucle dans ma playlist. Je la trouve absolument magnifique. Un pur moment de douceur pour les oreilles. Je ne peux que vous encourager à cliquer sur play pour constater par vous même ♡
Et dire qu'elle n'a que 15 ans...

PS : pour ceux que ça intéresse son album éponyme est sorti le 7 novembre dernier.

Frimousse

Je suis passée chez le coiffeur après une longue journée de labeur (monter un projet Chupa Chups et un projet gastronomique dans la même journée, c'est assez hard)

Depuis 1 an et demi que je n'étais pas passée par la case ciseaux, cette coupe me fait du bien :-)

L'heure du Goûter

Comme au Cinéma #2

Voilà un film qui me laisse perplexe. Je ne sais pas si j'ai aimé ou non. C'est l'histoire d'un jeune garçon (Nigel) qui, désespéré par la non-cuisine de sa mère, rêve de pouvoir manger des mets raffinés. Mais sa mère meurt, et il se retrouve à chercher sa place entre un père distant et une belle-mère (Joan) femme de ménage, à la personnalité délurée et intrusive. Oui mais cette dernière est un vrai cordon bleu et ses plats font de l'ombre à Nigel. Une bataille sur fond de tarte au citron meringuée commence... En fait, j'ai beaucoup apprécié le jeu des acteurs : Helena Bonham Carter est juste parfaite dans le rôle de la belle-mère délurée et le petit Oscar Kennedy très touchant dans son rôle de Nigel enfant. Mon regret? Qu'il n'y ait pas plus de "combats de plats" entre Nigel et Joan. Coup de coeur? Quand Nigel se délecte d'un toast beurré en souvenir de sa mère. Le plan à ce moment est magnifique.

The Lake House (Entre Deux Rives en VF) est un film que Mindalicious m'a recommandée lors d'un appel sur Twitter :-) C'est une comédie romantique...incroyable. Vraiment incroyable. J'ai été très surprise. Très agréablement surprise, oui. Une correspondance par lettres interposées qui s'établit entre Kate, l'ancienne locataire d'une maison située sur les rives d'un lac de l'Illinois et le nouvel occupant, Alex. Se développe alors entre eux une relation bien particulière. Je n'en dis pas plus pour ceux qui seraient curieux et qui n'ont pas vu le film. En tout cas, voilà une comédie durant laquelle on ne s'ennuie pas et dont on attend le dénouement avec impatience.





Une histoire simple : Céline et  Jesse se rencontrent dans un train, chacun tombant sous le charme de l'autre. Jesse parvient à convaincre Céline de descendre avec lui à Vienne. Ils y passent toute une nuit, errant dans les rues de la ville au rythme de leurs confessions. J'ai trouvé cette idée de faire d'une nuit tout un film très originale et bien pensée. Les deux personnages joués par Ethan Hawkes et Julie Delpy sont attachants dans leurs caractères respectifs. On ressent parfaitement cette façon de regarder l'autre pour la première fois, cette découverte qui étonne, subjugue et ravie. Vraiment, c'est un très beau film. Il ne me reste pus qu'à regarder Before Sunset qui est la suite de l'histoire :-) Petit bémol : Julie Delpy anticipe à plusieurs reprises ses phrases et donc l'émotion qui va avec, ce qui laisse ce qu'elle est entrain de dire dans une sorte de flottement.

Je n'ai pas du tout aimé. Pour moi, ce film de 2h28 (!!) ne justifie pas autant d'entrées au cinéma. Autant le synopsis a l'air prometteur quand on le lit, autant le résultat à l'écran me laisse complètement indifférente, voire totalement larguée devant le vide d'histoire. Quels sont ces secrets si terribles et autres mensonges cachés qu'on nous promet? Et la scène autour de la table durant laquelle Jean-Louis, avant d'annoncer la nouvelle, fait la morale à ces amis de longue date qui "se mentent à eux même" : un cheveu sur la soupe. Le ton est plus sentencieux que naturel, comme s'il délivrait une vérité universelle, ne trouvant pas de raison d'être face au vide du scénario.

Dans La Peau d'une Grande n'est pas un film, mais un téléfilm qui a été diffusé sur M6 très récemment. Il m'a été conseillé par une une fille de mon école et je l'en remercie chaudement! C'est l'histoire d'Olivia, 15 ans qui se fait renverser par une voiture et se retrouve plongée dans le coma. Elle se réveille des années plus tard et se découvre jeune femme séduisante de 30 ans. Corps de femme oui, mais personnalité d'adolescente... Ce téléfilm est une pépite. Claire Keim est parfaite dans son rôle et sait être à la fois drôle dans son apprentissage du monde des "grandes personnes" et touchante dans un autre apprentissage : celui des sentiments et de l'évolution de la vie. On passe vraiment un agréable moment.





Crédits photos : Google images

{La Gourmande} Chez Homy's - round 2

Avec ma Solenn, on a notre rendez-vous hebdomadaire chez Homy's, le bagel store nantais tip-top dont je vous avais déjà parlé ici. C'est la première adresse que je lui ai fait découvrir sur Nantes, et c'est ici qu'on s'est rencontrées pour de vrai, entre blogueuses. C'est donc tout naturellement que l'on a fait de ce lieu notre QG :-)

 

Après voir testé le bagel Poisson Rouge (qui est de la truite), je me suis laissée tenter par le JR : un bagel composé de l'incontournable cream cheese Philadelphia, de jambon, de roquette, de moutarde au miel et de poivre au moulin.
Pendant ce temps là, Solenn se régalait du bagel Billie Girl : chèvre chaud, miel, confiture de figues, noix de pécan, roquette et poivre au moulin. Elle ne s'en lasse pas. Je crois que bientôt, on pourra le renommer le Solenn ;-)

Quant à mon JR, ce fut  un pur délice. Je n'avais jamais goûté la moutarde au miel, et Dieu! que c'est bon... L'équilibre des saveurs, l'alliance parfaite du fondant du Philadelphia avec le croquant de la roquette et la finesse du jambon blanc. Je crois que c'est le bagel qui se rapproche le plus du goût d'un hamburger. Mais en 10 000 fois mieux, on est d'accord!

 

Pour finir notre déjeuner, nous nous sommes laissées tenter par les carrot cakes tout juste sortis du four. Parfaits. Rien à redire, on en mangerait sans faim/fin.

Bon appétit!

Homy's :
9, rue du vieil Hôpital
44000 Nantes
tél : 02 53 45 29 20

Question De Corps

Via Portillon

Je me questionne.

Avant-hier, je suis tombée sur cet article qui fait parti de la sélection Culture & Loisir du vendredi 4 novembre de Hellocton.
Et j'ai été choquée.

Je vois ces corps plus qu'obèses. Ces corps qui s'exposent devant l'objectif d'un photographe, sans complexes. Je lis les commentaires et plus que les images, ce sont eux qui me choquent : entre les "que c'est beau", "que ces filles sont belles à s'assumer comme ça" ou encore "j'espère qu'elles se sentent bien dans leur peau", je me suis posée cette question :

"Qu'en serait-il si Leonard Nimoy avait photographié tout un groupe d'anorexiques, exposant leurs corps rachitiques au nom de l'art?"

Vous voulez savoir? Il y aurait des réactions de toutes parts demandant le retrait de ces photos de la sphère publique. Il y aurait une condamnation d'un tel étalage d'os, invoquant le fait que ces filles sont malades et exercent une influence néfaste sur les jeunes filles, et qu'on ne peut décemment pas appeler cela de l'art.

Mais dans ce cas, pourquoi ne pas appliquer la même sentence pour les photos de femmes obèses? Pourquoi condamner dans un seul sens? Je trouve cela trop facile et pas très clean.
Que l'on parle anorexie ou obésité, c'est la mort qui est au bout. Les deux images sont malsaines.

Pourquoi encourager, soutenir, aider les femmes obèses à mieux s'accepter? Pourquoi dénigrer, accuser, fustiger les anorexiques d'avoir une influence néfaste? Qui a décidé ça? Pourquoi pas l'inverse? Pourquoi ne pas condamner les deux? Quelle équité de jugement?

Personnellement, je trouve le blog de Margaux tout aussi malsain que celui de Stéphanie , dans leur extrémité. Oui mais l'une est dégradée et l'autre encensée.

Alors expliquez-moi, vous qui commentez si négativement l'une et si admirablement l'autre : expliquez-moi votre logique, je ne la comprends pas.

PS : je me fais ici l'avocat du diable dans le seul but de montrer l'incohérence aberrante qui apparaît dans la réaction des personnes face à ces deux types de maladies. En aucun cas je ne défends la maigreur. Au contraire, pour moi anorexie et obésité sont des choses dangereuses.

Comme au Cinéma

Voilà les films que j'ai regardé cette semaine.

J'ai adoré. Tout simplement. J'ai trouvé ce film très apaisant et j'en ai surtout apprécié le dépaysement. L'Italie et son accent, l'Inde et sa méditation, Bali et sa sérénité.
J'ai également découvert cette idée de recherche de soi, et trouvé intéressant le fait de s'éloigner, non pas pour prendre la fuite mais pour mieux réussir à remédier à une situation qui n'est plus épanouissante. Une sorte de remise en cause de ce qu'on veut nous dire par : "rien ne sert de fuir, il faut faire face quand ça ne va pas." Oui mais l'un n'exclut pas l'autre, finalement :-)

Ce dvd a été acheté plus par dépit que par choix. Je ne voyais rien d'autre qui m'attirait dans les rayons. Bon, Ewan McGregor ok, of course. Mélanie Laurent... je ne savais pas trop. J'ai toujours une appréhension quant à elle. Je ne la sens pas. Très objectif, je sais. Alors je me suis lancée. Et je ne regrette absolument pas.
Malgré une histoire bizarre concernant le père homosexuel dont je n'ai sûrement pas saisi toutes les subtilités, j'ai beaucoup aimé celle qui naissait entre Oliver (Ewan) et Anna (Mélanie). C'est d'ailleurs ça qui m'a fait continuer le film. Enfin, surtout Ewan McGregor... ;-) Je les ai trouvé tous les deux touchants et bien assortis. Et j'ai trouvé le jeu de Mélanie Laurent juste, son accent parfait (ni trop français, ni trop américain) et sa beauté très rafraichissante. Une bonne surprise, donc.

C'est la curiosité qui m'a poussée à regarder ce film. Dès sa sortie, l'affiche m'avait complètement envoutée et je savais que j'allais le trouver génial. Je confirme donc ma première impression. Le personnage de Gil, joué par Owen Wilson est très touchant : un écrivain qui vient avec sa fiancée à Paris, et qui tombe complètement sous le charme de la ville. Oui mais sous un charme bien particulier. Et c'est là que j'ai été scotchée. Cette idée de se faire rencontrer le réel et le rêve. Eh bien on y croit avec plaisir. En tout cas, moi, j'y ai cru. La poésie qui se dégage de Paris à minuit, l'ambiance, les décors... Les mélanges sont délicieux.

Un film bouleversant. Le contexte de la guerre de 39-45 vécu par le petit Bruno dont le père est un officier nazi. Confiné dans leur nouvelle maison, le petit garçon à l'âme exploratrice décide de partir à la découverte de ce monde extérieur qu'on lui refuse, profitant de l'inattention de ses parents. Il découvre alors un camp de concentration situé non loin de chez lui et se lie d'amitié avec  Schmuel, un enfant juif retenu derrière des barbelés électriques.
Voilà une belle histoire d'amitié, touchante qui contraste avec cette sombre époque raciste et antisémite. Les acteurs sont remarquables, notamment Asia Butterlied qui joue Bruno et Jack Scanlon qui joue Schmuel. D'ailleurs, c'est Asia qui tient le rôle principal dans le film "L'invention d'Hugo Cabret" réalisé par Martin Scorsese, qui doit sortir en décembre au cinéma.

À part dans le premier film de la saga Twilight, je n'avais pas eu l'occasion de voir Robert Pattinson incarner un autre personnage que celui d'Edward Cullen. Je me suis donc rattrapée en regardant Remember Me. En bref, c'est l'histoire de Tyler (Robert Pattinson) qui décide de se venger d'un flic qui l'avait arrêté un soir, lors d'une bagarre dans une rue. Pour cela, il va séduire Ally, fille unique dudit policier pour mieux la jeter après. Oui mais tout ne se passe pas comme prévu.
Là encore, j'ai trouvé ce film réussi. Chaque personnage a sa sensibilité : que ce soit la petite soeur de Taylor, son père (Pierce Brosnan), Ally, etc... Plus que l'histoire d'amour entre les deux jeunes, c'est ici une réflexion sur la perte des gens qui nous sont chers, la vie sans eux mais aussi les relations familiales et l'amour fraternel.
Un beau film.



PS : oui, je retarde. Seulement ça fait 5 ans que je ne suis pas allée au cinéma (exception faite pour Alice au Pays des Merveilles), il faut bien que je me rattrape ;-)

*Les photos viennent de Google image.

Flashs De Vie

Meilleure crêpe du monde, flan fait maison de mes blanches mains, tartelette à la poire du samedi midi, barrette dans les cheveux, bien dans mes baskets, bien dans mes Repetto.

Bonne fin d'après-midi :-)