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jeudi 29 septembre 2011

[J'ai Lu] Nos Séparations, de David Foenkinos



J'ai découvert David Foenkinos par son roman intitulé La Délicatesse. Et ce, complètement par hasard : il était en tête de gondole, j'ai lu la quatrième de couverture, l'ai trouvé sympathique et pouf! je l'ai embarqué. Je ne savais pas du tout que cela avait été un succès et qu'un film était même prévu avec Audrey Tautou!

Je l'ai beaucoup aimé, ce livre, comme certaines personnes l'ont détesté. Apparemment, pas de demi-mesure les avis sont très tranchés.

Et puis, je me suis dit que je devrais sûrement essayer ses autres livres, vue la façon dont j'avais dévoré celui-ci.
Et puis-bis, je me suis dit qu'il avait quand même une écriture particulière et que tiens, ce serait bête que j'ai l'impression de lire deux fois la même chose. Parce que parfois, à lire une fois un auteur, on peut dire que oui, on a lu tous ses autres bouquins du fait de l'écriture qui n'évolue pas, des histoires qui se ressemblent et des personnages qui semblent clonés. Et je n'aime pas ça. Pas du tout!

Du coup, j'ai laissé passé du temps. Jusqu'à l'oublier!
Finalement, tandis que certains manquent de chocolat à mettre dans leur pain, je me suis trouvée un beau jour en manque de lecture. Et "David Foenkinos" a surgi dans mon esprit.

Je me suis alors lancée dans ce livre. Et je l'ai aimé autant que le premier. Vraiment, son style d'écriture me plaît beaucoup. Pourtant, ce style qui se veut contemporain, une écriture hachée sans beaucoup de mots mais pas mal de sous-entendus à l'attention du lecteur, ça ne m'avait jamais vraiment plu. Au contraire, avec cette manie, certains auteurs  avaient tendance à m'irriter et me faisaient replonger vite vite dans un bon vieux Balzac! Grand écart.

Mais là... Non, vraiment, j'adhère à 100% à son univers décalé mais finalement très juste.

Voilà le résumé que vous pouvez lire en quatrième de couverture :

"Je pense à Iris qui fut importante tout de même, à Émilie aussi, à Céline bien sûr, et puis d'autres prénoms dans d'autres pénombres, mais c'est celui d'Alice, toujours Alice qui est là, immuable, avec encore des rires au-dessus de nos têtes, comme si le premier amour était une condamnation à perpétuité."


Alice et Fritz s'aiment, et passent leur vie à se séparer. Les raisons : la cyclothymie des mouvements passionnels, les parents et les beaux-parents, le travail et les collègues, les amis d'enfance, deux Polonais comme toujours, les cheveux et les dents, une longue histoire de cravate, la jalousie et Schopenhauer bien sûr.

Par contre, j'ai effectivement bien fait de laisser passer du temps entre ma lecture de La Délicatesse et celle de Nos Séparations. Mais je pense que ceci vaut pour tous les auteurs. Les bonnes choses s'apprécient lentement, pas besoin de se gaver car le plaisir ne répond pas à ce principe.

PS : petit clin d'oeil à Simon qui a fait quasi le même article...mais AVANT moi. Donc, si vous voulez son avis (qui rejoint le mien) et plus de détails, cliquez ici ;-)

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4 commentaires:

  1. Tiens, tu me donnes envie de le lire, moi qui ai du mal à apprécier un bouquin en ce moment, je garde celui-ci en tête.
    Je vois très bien ce que tu veux dire sur les auteurs dont l'écriture se ressemblent, et dont les histoires ne changent pas énormément, j'en ai plusieurs en tête là tout de suite. Et ça m'agace. Parce qu'ils sont linéaires, ils ne prennent pas de risques (en même temps normal, ils savent ce qui marche et ce qui ne marche pas). Mais bon bref, on s'en fiche.

    Bon courage pour cet après-midi :)

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  2. Je viens de capter... LES CHAUSSURES!

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  3. @ Solenn ton deuxième commentaire me laisse perplexe, là tout de suite... Mes chaussures te retournent la tête? :-)

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  4. J'avais beaucoup aimé le style de La Délicatesse...
    Merci à toi pour ces impressions! ça donne envie de découvrir cette oeuvre!

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